1/Ce qui a déclenché votre vocation ?
Mon amour pour l'art et les objets remonte à l'enfance. De ma passion pour la Renaissance Itaienne est née celle de l'Italie : sa culture, sa langue, ses paysages . J'ai toujours voulu vivre en Italie. Mais j'ai passé ma vie à Londres et à New York. L'artisanat m'interresse depuis longtemps, de mes premiers voyages il y a 20 ans au Brésil j'ai pris conscience de l'importance des artisanats dans la vie d'une communauté. Ce qui est vrai au Brésil l'est aussi en Europe. Certes les savoirs faire sont au cœur de nos patrimoines culrurels , mais il y a aussi un enjeu économique et sociale. En préservant un écosystème ou les artisans continuent a travailler, c'est toute une vie autour qui continue. Dans un monde ou le virtuel est pregnant, le toucher, la matière deviennent un luxe et une façon de préserver cette connection entre le corps, l'esprit et le monde dans lequel nous vivons. C'est concret. Alors que l'art contenporain est devenu une sorte de monnaie d'echange ; un marche aux enjeux fiancniers enormes. J'aime travauller avec des artistes ancres dans une realite, qui sont entre le fonctionnel et le non fonctionnel. Quel est le role de l'art dans notre societe ; c'est une question pertinente et ouverte alors apres que l'on s'eloigne des certitudes du post-mdernisme. Le verre m'a mené a Venise regulièerement. Et j'ai ini par m'y installer.
2/Mais si tout était à refaire, vous seriez...
Je referais la même chose, en évitant quelques erreurs de parcours…
3/Votre dernier coup de cœur ?
Une céramique de Fontana de 1938, Les Chevaux. Une pièce exceptionnelle entre on reconnait le Fontana sculpteur mais, l'énergie, le travail de la matière cette abstraction figurative et symboliste font penser à Medardo Rosso. J'aime beaucoup la ceramique et cette pièce que j'ai eu la chance de decouvrir chez un collectionneur privé
4/L'artiste ou l'objet d'art que vous aimeriez présenter ?
Urs Fischer, j'aime sa subversité, l'artiste se permet ce qu'il veut, sa créativite est sans limite dans le fond et la forme. C'est pour moi un des plus grands artistes vivant.
5/La phrase professionnelle que vous répétez souvent ?
Demain sera un autre jour. J'aime me rappeler à chaque instant qu'on vit plus heureux en voyant son verre à moitié plein. Lorsqu'on demarre une entrprise aussi ambitieuse que Lo Studio, dans une ville comme Venise, un village international sur l'eau, c'est pas tous les jours facile.
6/Vos projets ou prochains temps forts ?
L'ouverture officielle de la galerie pour la Biennale de Venise sera ponctuée d'evenements au cours des prochains mois, programmes de discussions et de rencontres. L'exposition personnelle d'Osman Yousefazada à La Fondazione Berengo au Palazzo Franchetti à Venise, dont je suis le co-commissaire avec Amin Jaffer, et qui est réalisée en collaboration avec le Victoria and Albert Museum de Londres. The Venice Glass Week en Septembre, Miami Art Basel
Infos pratiques infos pratiques infos pratiques infos pratiques ©